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polit-hic!-

VERS LA GUERRE ?

Vinçois Polland et Chehrtine Aubruy se rencontreront lors du second tour des frimaires socialcolistes.

Le scrutin de dimanche dernier en a décidé ainsi. Et ce duel sera conforme aux prévisions, car les sondages les plaçaient en tête.

Vinçois Polland, arrivé preum's, déclare : "C'est une grande victoire démocratique ! On a réussi à monopoliser les médias durant un mois, à la faire fermer aux gens de l'UMPicole. La liberté d'expression en sort renforcée. Le socialcolisme aussi, car nous sommes devenus en plus les maîtres absolus du Sénil...".

Chehrtine Aubruy renchérit : "Grâce à ce vote, on a déjà niqué Salkozry. C'est pas que les gens nous fassent confiance pour redresser Les Tas, faut pas déconner quand même, mais c'est bien la preuve qu'ils en ont marre de l'aut', là".

L'unité de ton est donc de mise entre les deux prochains adversaires de dimanche. Mais cela ne doit pas faire oublier leur rivalité. Certains les suspectent même de ne pas pouvoir se piffrer, malgré notre article du 7 septembre dernier => => =>

"Vous, les journalistes, vous ne savez pas vous renouveler", commente Vinçois Polland (rhôôôô, il exagère...), "Ca fait combien de temps que vous parlez de notre prétendue haine, à Chehrtine et moi ? Depuis que j'ai commencé la polit-hic!-, il y a 50 ans. Ce que veulent les Français, c'est un peu de neuf, diantre !".

Et Chehrtine Aubruy d'appuyer son alcolyte : "Je suis d'accord avec l'aut' con, là. On s'entend parfaitement".

Si des points de tension semblent subsister, à l'approche du second tour de dimanche, au moins, un point rassemble nos deux candidats : une campagne propre jusqu'au bout, comme le précise Chehrtine Aubruy : "On m'a beaucoup accusée de tricherie lors du vote militant pour élire la première secrétaire du parti. J'ai donc l'habitude qu'on m'accuse de détournement de voix. Mais je peux vous assurer que cette fois, mes 56,5 % ne doivent rien à personne ! C'est que du propre !".

"Pareil pour mes 67,2 %", ajoute immédiatement Vinçois Polland.

Heureusement, avec ces deux-là, l'intégrité regagne la nation... Enfin.